Cette semaine, premier article de ma série « Un mois à Tokyo » qui va me permettre de décortiquer les archives de ce livre qui n’existe pas pour vous faire découvrir la capitale japonaise et ses environs.
Nikko
Situé à une centaine de kilomètres au nord de Tokyo, Nikko est l’une des destinations touristiques les plus populaires du Japon.
Si ses temples qui figurent sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO font office « d’attraction phare », c’est surtout la beauté unique de la région qui attire les visiteurs et le spectacle fantastique des paysages rouges et jaunes de l’automne.
Facilement accessible depuis Tokyo, Nikko est la destination idéale pour un bol d’air frais après un séjour dans l’agitation surorganisée de la capitale japonaise.
Trek, promenade à vélo ou simplement bain de soleil au bord d’une rivière turquoise, c’est pour se reposer que l’on vient jusqu’ici. Pour se reposer et profiter des splendeurs de la nature environnante, car comme dit le proverbe japonais « ne prononce pas magnifique avant d’avoir vu Nikko »
« Je me suis perdu. Volontairement. J’ai suivi la route en tournant le dos aux temples et aux files de touristes, aux bus côte à côte et aux guides à casquette qui crient dans des mégaphones, sous des parapluies bariolés. J’ai dépassé la villa Impériale, obliqué vers la forêt et je me suis enfoncé sous les arbres. Le sol couvert d’épines, d’écorces et d’herbes sèches. Les coulées de sève blanche collant à mes chaussures, que je frappe contre le sol pour faire fuir les serpents. Il y a un portique en bois rouge et une maison aux fenêtres fermées. Une racine a déchaussé les marches de l’escalier et enfoncé la porte. L’intérieur est vide : des planches nues et un foyer éteint. À l’arrière, des bouddhas en pierre grise méditent, jambes croisées sous une pluie de feuilles brunes et des couches de mousse fluo qui doucement les dévorent. »
Quand y aller ?
C’est en automne que vous profiterez le mieux de Nikko. Dès la fin octobre, les arbres virent aux rouges, le paysage se transforme et la campagne environnante s’enflamme.
Comment s’y rendre depuis Tokyo ?
La meilleure solution, la plus économique est de rejoindre Nikko depuis Tobu Asakusa Station (le terminal Tobu Asakusa Station est connecté aux lignes de métro Ginza et Asakusa). Il y a un départ toutes les heures. Le train coûte environ 1360 yens (+/- 10 euros) et rejoint Nikko en deux heures.
Où dormir ?
Scout, un américain installé à Nikko, propose plusieurs solutions d’hébergement sur Airbnb et sur son site : dortoir mixte ou chambres particulières aménagées dans un vieux wagon japonais. Son auberge, ancien établissement de bains (les douches sont extraordinaires !) se situe à quelques kilomètres du centre historique, au bord d’un bras de rivière vert jade.
Si Scout a parfois un petit côté « monsieur je sais tout », on lui pardonne facilement : pick-up à la gare, prêt de vélo, concert improvisé et petit déjeuner gargantuesque, il se plie en quatre pour assurer aux voyageurs un séjour unique dans une région qui le passionne. Une adresse fantastique !
2 Comments
Experiences Luxe
1 mars 2016 at 13 h 53 minNikko a l’air super sympa ! Je suis allée 2 fois 3 semaines au Japon et je n’ai pas eu le temps de visiter cette ville dont j’entends souvent parler ! La prochaine fois surement !
loufin
31 mars 2016 at 14 h 33 minMagnifique ville, j’y suis allé à la même période que vous conseillez, un environnement splendide et une population accueillante. Très belles photos en passant, bonne continuation !