Promenade Thaïlande

Itinéraire pour quelques heures dans Chinatown

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Une explosion de couleurs et de bruits, un éventail de saveurs, d’assortiments d’épices flottant dans l’air humide. Une escapade en « poupée russe » dans le labyrinthe survolté d’un quartier électrique, à la recherche du voyage caché dans le voyage. Voilà ce que je vous propose cette semaine avec cette promenade dans l’un des quartiers les plus vivants de Bangkok : Chinatown, au coeur de la cité des anges.

La présence d’un quartier chinois, point commun à la plupart des grandes villes du monde, prend un sens différent à Bangkok. Peut être parce que son histoire remonte au premier jour de la capitale Thaïlandaise, peut être parce que l’on est si près de la mère patrie, que son énergie résonne jusqu’aux terres du Siam,  quoi qu’il en soit on trouve bien plus ici qu’une dizaine de  supermarchés exotiques, une poignée de restaurant et quelques boutiques de babioles colorées. Dans un dédale de rues compliqué, dans une confusion d’idéogrammes et de néons colorés, sous la fumée des grils et l’appel des vendeurs, c’est tout un pays qui se cache, intact, préservé, authentique. Le temps d’une promenade, on traverse les frontières, on s’éloigne d’un millier de kilomètres vers le nord, on échappe, l’espace d’un instant au Royaume de Thaïlande pour profiter de quelques heures dans la grande République de Chine.

Hualumphong Station

Très jolie gare du début du siècle, Hualumphong fera ici office de point de départ pour la promenade. Vous pouvez vous y rendre en taxi ou tout simplement descendre à la station MRT éponyme.

Avant de vous éloigner vers les méandres compliqués du quartier chinois, prenez quelques minutes pour visiter la gare, jetez un coup d’oeil à son immense verrière et faites un tour du côté des quais. Les trains immobiles, la lumière filtrant dans les carreaux jaunes sales vous permettront sans doute de faire quelques très belles photos.

Une fois votre visite terminée, quittez Hualumphong par la porte principale et en mettant la gare dans votre dos, éloignez-vous vers la droite. Traversez le pont, la rue suivante et engagez-vous dans Thanon Tri Mit (Parfois appelé Thanon Mittaphap).

Le Wat Traimit et la porte de Chalermphrakiat 

Deux ou trois minutes de marche le long de Thanon Tri Mit et vous longerez, sur votre droite, les murs de l’imposant Wat Traimit, continuez jusqu’à la porte et entrez.

C’est un stop que conseillent tous les guides, c’est une des choses à faire lorsque l’on visite Bangkok et pourtant, ce temple, je n’en parle que pour être exhaustif. Si vous revenez du nord vous aurez une impression de déjà vu : encore un Wat, pas forcement le plus beau, encore une construction démesurée et couverte d’or. En Thaïlande, on en vient vite à regretter les charmes un peu plus discrets de certains temples moins bling-bling et moins entretenus (ah, les temples en bois et en tôle ciselée de Mae Hong Son…). Si ce sont vos premiers jours dans le pays, prenez quand même le temps de faire un tour, ne serait-ce que pour jeter un oeil au Bouddha en or massif qui se cache tout en haut des marches. En dehors de cette curiosité, ne vous attardez pas trop, la suite de votre séjour vous permettra la visite d’une dizaine de clones du Wat Traimit.

Repassez la porte d’entrée et reprenez votre chemin vers la droite sur Thanon Tri Mit, au bout de la rue s’élève la porte de Chalermphrakiat, symbole de la prospérité Chino-Thaïlandaise et de votre entrée dans Chinatown.

Arrivé au coin de la rue, ne traversez pas encore, tournez à droite et après quelques mètres vous devriez passer devant un petit temple étonnant, minuscule, soutenu par une série de colonnes en dragon, abritant un gros bouddha chinois au sourire sympathique. Si vous le demandez gentiment on vous laissera peut être monter à l’étage, vous pourrez alors vous étonner du décor totalement halluciné de cette fausse grotte en papier mâché et des divinités qu’elle renferme. En général on ne croise pas de touriste, il sont bien trop occupés à faire la chenille dans les escaliers du Wat Traimit, voisin, profitez-en !

Le temple du Tian Fa Hospital

Tournez le dos au temple, traversez les deux rues devant vous. Vous voilà sur le trottoir de gauche de Thanon Yaowarat, artère principale de Chinatown. Face à vous derrière un portique en bois sculpté, l’étonnant temple du Tian Fa Hospital. Très fréquenté par les membres de la communauté chinoise qui viennent nombreux s’y recueillir, ce temple aux murs et colonnes ouvragés est aussi le théâtre d’une cérémonie de prière originale : un cylindre creux, une dizaine de baguettes en bois et un caillou composent les éléments de ce rituel compliqué visant à éclairer les fidèles sur ce que l’avenir leur réserve. En patientant quelques minutes sur l’une des chaises en plastique bleu, face a l’hôtel, vous devriez être témoin de cette micro-cérémonie soutenue par le bruit des baguettes, s’entrechoquant au rythme de la prière.

Quittez le temple et éloignez vous vers la gauche, les immeubles et le ciel devraient vite disparaitre sous un désordre de panneaux et d’enseignes publicitaires, c’est le paysage typique de Thanon Yaowarat. Voilà le coeur de Chinatown. Prenez le temps de jeter un oeil aux boutiques que vous croiserez : herboriste, apothicaire, marchand d’or et toute une série de magasins improbables dont on a du mal a saisir ce qu’ils vendent. Sur votre route vous noterez, immanquablement, le chant strident d’une nuée d’hirondelles : tout en désapprouvant vivement son commerce, vraiment pas écolo, prenez un instant pour contempler le luxe épuré, les finitions en velours rouge, les fioritures dorées et la vitrine étonnante de cette boutique qui ne vend finalement que de la bave d’hirondelle. Au-dessus de la boutique, deux hauts parleurs diffusent jour et nuit le chant des oiseaux.

Le marché aux amulettes

Continuez votre marche jusqu’au croisement entre Thanon Yaowarat et Thanon Son Sawat. Traversez Thanon Yaowarat et remontez Thanon Son Sawat. En un rien de temps vous devriez vous retrouver dans l’une des artères principales du quartier, Thanon Charoen Krung. Partez vers la gauche.

C’est un spectacle étonnant qui vous attend ici, tout le long des trottoirs, sur plusieurs centaines de mètres, des dizaines de vendeurs, des tissus étendus sur le sol, des marchandises qu’on inspecte accroupis dans la bousculade polie de la rue encombrée. Beaucoup de vendeurs vous paraitrontcentenaires (et finalement, peut être qu’ils le sont) et les étals de leurs boutiques improvisées ne manqueront pas de vous surprendre : chaussure orpheline, pile usagée, tube de dentifrice vide. Il est difficile de saisir le sens de ce bric-à-brac compliqué et on s’amuse beaucoup en assistant à une discussion de prix énergique autour d’un écrou ou d’un bouchon de bouteille.

À moins de faire collection d’objets  inutiles ou d’avoir absolument besoin d’un dentier usagé (si, si…on en a vu) ce n’est pas cette brocante minimaliste qui vous poussera a vous séparer de vos précieux bahts. Peut être, par contre, que vous serez attiré par les nombreux vendeurs de pendentifs, de porte-bonheur et de statuettes religieuses tout le long de la rue, car sous les aspects farfelus de cette vente à la sauvette, se cache finalement l’un des véritables marchés aux amulettes de la ville.

Prenez le temps d’observer les acheteurs Thai scruter à la loupe ces petits morceaux de pierres taillées, fouiller dans les tas de statuettes à la recherche de la bénédiction convoitée.

Si a votre tour, vous souhaitez investir dans un pendentif qui, autour de votre cou, vous portera bonheur pendant la suite de votre voyage, voici quelques conseils :

– Les vendeurs vous proposeront toujours les amulettes les plus brillantes, les plus bling-bling, inutile de vous dire que c’est rarement les plus authentiques et qu’il vaudra souvent mieux porter votre regard sur ces petites pierres discrètes aux motifs a moitié effacé. – Si le sens de certaines amulettes est assez simple à deviner (ces phallus en bois sculpté par exemple), d’autres vous paraitront plus mystérieuses. Si vous avez un doute et que vous avez un peu peur de vous retrouver avec un artefact démoniaque autour du cou, optez pour une représentation de bouddha simple et inoffensive. – Il est possible qu’un vendeur refuse de vous vendre une amulette. Superstition ou juste refus de laisser un touriste mettre la main sur un objet véritablement magique… dans tous les cas, n’insistez pas.

– Le pouvoir de ces objets dépendra sans doute de votre intérêt pour la religion bouddhiste ou de vos capacités à croire aux choses magiques. Sachez quand même que sur le papier les amulettes demandent le respect de certaines règles. Mensonge, vol, manque de respect envers ses ainés ou même cinq à sept crapuleux sur la photocopieuse seront autant de choses à proscrire quand vous aurez le fameux artefact autour de votre cou. Quand vous ne la porterez pas, l’amulette devra toujours être placé au plus haut point de la maison, au dessus de la tête de ses habitants, pour respecter la tradition fondamentale selon laquelle rien ne doit « surplomber » bouddha.

– Pour finir et même si le marchandage est de mise, essayez de garder une certaine mesure, vous n’êtes pas en train de faire baisser le prix d’un T-shirt Shinga Beer, mais celui d’un artefact religieux. Si c’est trop cher et que le vendeur refuse de descendre plus bas, mettez fin a la vente tout simplement.

Charoen Krung 16

Indestructible, invincible, protégé par les charmes magiques de votre nouveau pendentif remontez Thanon Charoen Krung pendant encore quelques minutes jusqu’à ce que vous croisiez Charoen Krun 16 (Aka Talat Mai). Tout le long de cette rue minuscule et agitée se tient quotidiennement l’un des plus vieux marchés de Chinatown. Les stands sont si près les uns des autres et la rue si étroite que le soleil ne parvient pas jusqu’ici. Ce sont les néons, les ampoules nues balancées au bout d’un fil qui éclairent les centaines de sacs, les dizaines de bols remplis d’ingrédients inconnus aux  couleurs improbables. Remontez la rue et si vous êtes courageux et que vous avez un petit creux, profitez-en pour faire quelques expériences. Vous aurez peut être quelques bonnes surprises ou vous découvrirez que, parfois, les Thaïs sont farceurs… À mi-chemin la rue change de nom, vous voilà dans Yaowarat 6, continuez jusqu’à vous retrouver de nouveau sur l’artère principale, Thanon Yaowarat , là, traversez la rue et continuez votre chemin sur Yaowarat 11, souvent encombré par son food market et ses improbables vendeurs de fraises.

Sampheng Lane

Continuez sur Yaowarat 6 (un petit temple sur votre gauche à mi-chemin) jusqu’à ce que vous croisiez la Soi Wanit 1, aussi appelée « Sampheng Lane« . Fut un temps où Chinatown se résumait a ça : la Soi Wanit 1 serait le berceau de la communauté chinoise a Bangkok et c’est autour d’elle que ce serait étendu l’actuel quartier chinois. Aujourd’hui cette rue étroite, à tel point rempli de monde que l’air semble parfois s’y raréfier, est sans doute l’une des zones de shopping les plus dense de la ville. On y trouve de tout et vous n’aurez jamais vu autant de gadgets en plastique made in China qu’en remontant Sampheng Lane. Jouets en plastique cheap, montagne de chaussures, fers a lisser et tenues traditionnelles, on ne sait plus ou donner de la tête, d’autant plus qu’il est difficile de s’arrêter : une centaine de personnes derrière vous attendent pour passer. C’est donc dans un ballet un peu compliqué, pas à pas, que vous traverserez la Soi Wanit 1. Claustrophobe, agoraphobique, passez votre chemin.

Fin de promenade sur les eaux du fleuve

Éventuellement vous devriez finir par vous extraire de Sampheng Lane, si vous pouvez tenir jusqu’au croisement de Thanon Ratchawong c’est mieux, car c’est  de là que vous rejoindrez la conclusion de cette balade. En prenant vers la gauche et en marchant quelques minutes vous devriez apercevoir les rives du Chao Praya et l’embarcadère des express boat. Et ensuite ? Et bien la suite vous appartient. Toute la ville est à portée de fleuve. Quinze bahts et vous pourrez rejoindre le marché de Tha Tien, le quartier des palais. Vous pouvez aussi vous arrêter à l’embarcadère de l’Oriental, profiter d’un thé glacé à la terrasse du grand hôtel. Ou alors, peut être que, fatigué vous prendrez simplement quelques minutes pour regarder les eaux brunes séparant les deux rives de la cité des anges, tout en tirant les plans de vos prochaines aventures…

Quelques conseils :

– En général l’agitation de Chinatown continue jour et nuit, toutefois on vous conseillerait plutôt de commencer la balade vers 14 ou 15 heures pour finir sur les rives du Chao Praya au coucher du soleil.

– Le samedi et le dimanche beaucoup de boutiques fermées et le quartier perd un peu de son intérêt, essayez de le visiter en semaine.

– Parfois, souvent même, un gentil monsieur ou une dame sympathique vous arrêteront pour faire votre connaissance. Après l’échange standard des banalités du voyage et quelques « boujou’l » et « Comment-allez-vous ? » maladroitement répété par votre interlocuteur, ce dernier s’étonnera de votre présence dans le quartier chinois alors, qu’à quelques kilomètres à peine une fête bat son plein. De là il vous fera le récit de cet endroit fantastique ou le roi, pourtant pas si jeune, chevauche des éléphants blancs sous la lumière éclatante des feux d’artifice, entouré de milliers de danseuses couvertes d’or. Les meilleurs mets de Thaïlande y sont distribués gratuitement aux touristes qu’on couvre de colliers de fleurs avant de leur ouvrir les portes d’un temple que les guides ne mentionnent même pas et qui serait, parait-il, le plus beau de la ville, du pays, voir même de l’Asie tout entière et qui, malheureusement, resterait fermé 364 jours par an. Quand surexcité par ce tableau fantastique, ne tenant plus sur place, vous supplierez  votre nouvel ami de vous indiquer le chemin de cette fête fabuleuse, il regardera sa montre et sans se défaire de son sourire, il vous expliquera qu’il est quand même un poil tôt et que ce serait pas mal de faire un peu de shopping avant. D’ailleurs, il connait une boutique, un endroit super qui vend des pierres précieuses à moitié prix et où vous pourrez faire des affaires en attendant que l’heure tourne. Autant vous dire que dès que vous aurez mis un pied dans le magasin, on fermera les portes et le sourire pourtant indélébile de votre interlocuteur ne tardera pas à disparaitre si vous refusez d’acheter quoi que ce soit. Bien entendu vous ne pourrez même pas vous consoler en achetant des bijoux pour trois fois rien, car, moitié prix ou pas, tout vous sera proposé à un tarif tout à fait excessif.

Je pourrais vous faire le détail du plan d’évasion de ce genre d’endroit, mais entre nous,  vous gagnerez du temps en ne vous faisant pas prendre au piège.

Quoi manger :

– Des fruits de mer : C’est la spécialité du quartier et au fur et à mesure que le jour descend les rues se remplissent de stands de poisson et de crustacés. Soupe de crabe, crevette grillées, le choix est large et même si c’est un peu plus cher que le riz frit  ou le Phad Thai que vous avez l’habitude de manger, ça vaut quand même le coup. – Une soupe : Nouille, poulet, boeuf ou porc vous trouverez dans les petites échoppes roulantes au bord des trottoirs toutes les variétés de soupes possibles et imaginables et, tout en assistant a sa préparation, vous pourrez guider les mains de votre cuisinier pour vous assurer que celle-ci soit a votre gout. – Des churos : Hein ? Eh oui. Je sais, vous en avez déjà mangé. Sans doute même étiez-vous enduit de crème solaire, les fesses pleines de sable, sur une plage de Bretagne ou alors assis sur un trottoir, un lendemain de fête à Ibiza, vos petites paupières collées par la fatigue. Bref, oui, le churos vous connaissez. Sauf que là c’est la Thaïlande, Chinatown, qu’ici ce petit morceau de pâte revenue dans l’huile se consomme au petit déjeuner trempé dans le lait de soja en l’accompagnant d’un thé bien chaud… et ça, vous ne l’avez sans doute jamais fait.

Quoi ne pas manger :

Du requin bien sûr. Ni en soupe, ni grillé, ni même si, pour je ne sais quelle raison, on vous en propose en bâtonnets glacés, en sorbet ou dans toutes autres déclinaisons existantes ou non. Non ce n’est pas bon, non vous ne voulez pas gouter et bien sûr que non ça ne vous rendra pas plus cool d’avoir mangé du Squale.

Malgré la récente interdiction de la viande de requin en Thaïlande, les restaurants qui en servent continuent de l’afficher très clairement en exposant dans leurs vitrines d’énormes ailerons séchés. Si vous êtes sensible a la cause, s’il vous plait,  ne vous lancez pas dans une vendetta improvisée. Inutile d’aller trouver le restaurateur et de le traiter d’assassin. À la limite, notez l’adresse, prenez une photo de la vitrine et postez-la sur internet.

Découvrez « Chinatown la nuit » en images (et en anglais) –et de nombreux autres articles!- sur I Left Home

   Ticket to : Thaïlande  Editions la Martinière – Gaspard Walter Chloé Villaume 

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13 Comments

  • Reply
    AurélienNo Gravatar
    26 février 2012 at 17 h 25 min

    Très beau récit qui donne vraiment envie d’aller en Thaïlande 🙂

    ça fait déjà pas mal de temps que j’hésite entre la Thaïlande ou autre chose comme voyage.

    J’espère pour bientôt!

    En effet les chinois adore les plats au crabe, j’ai vu çà à Pékin, c’est assez impressionnant

    • Reply
      gaspardNo Gravatar
      2 mars 2012 at 9 h 55 min

      Je ne peux que te conseiller la Thaïlande. C’est un mix de tout ce qui fait le voyage. Tu peux suivre les touristes ou te perdre dans un coin un peu plus reculé. Faire la fête le lundi et plonger dans une jungle millénaire le mardi. Beaucoup de choses a voir et aussi, et surtout, une impression étrange, attractive, qui donne envie de continuer a découvrir le pays.

      • Reply
        LoanNo Gravatar
        16 octobre 2014 at 16 h 54 min

        Mais pour en faire un livre, tu y es allé combien de fois?
        en tout cas, merci pour les récits

    • Reply
      DasdsadNo Gravatar
      7 juin 2012 at 14 h 16 min

      J’ai participe9 aux atierels confiance en soi et affirmation de soi . J’ai trouve9 inte9ressant le mode8le DISC, illustre9 par des exemples concrets. Cela permet de mieux comprendre son propre comportement et celui des autres et d’adapter le sien en fonction de la situation. Quant e0 Ce9drick, je trouve qu’il arrive e0 captiver notre attention notamment par son e9nergie, son humour et sa bienveillance.Ces atierels, c’est du temps et de l’argent bien investis. Je conserve l’adresse, au cas of9 j’ai besoin d’un coaching individuel plus tard.

    • Reply
      Emmanuelle nairNo Gravatar
      10 mars 2015 at 13 h 55 min

      Je confirme je vais régulièrement en Thaïlande et ne peux terminer mes voyages sans finir par le chinatown
      Un vrai bonheur

  • Reply
    Curieuse VoyageuseNo Gravatar
    28 février 2012 at 7 h 43 min

    Ce quartier est sans conteste celui que j’ai préféré à BKK. Ma guesthouse était à deux pas, j’y suis passée tous les jours ou presque et je me délectais de pouvoir reparler chinois après plus de deux mois hors de Chine…
    Ce chinatown est presque plus chinois que la Chine 🙂

    • Reply
      gaspardNo Gravatar
      2 mars 2012 at 9 h 52 min

      Oui, je crois que c’est sa taille qui fait ça… C’est un concentré de Chine sur une dizaine de pâtés de maisons.
      Là je suis à Saigon et le quartier chinois est plutôt décevant. Bangkok place la barre très haut.

  • Reply
    CRABETAN | Conseil voyageurNo Gravatar
    6 mars 2012 at 22 h 59 min

    Très bien détaillé! C’est à Chinatown que l’on trouve les babioles les moins chers et on y trouve de tout!

  • Reply
    [chronique] : Une journée dans Bangkok – Ticket to
    23 juillet 2013 at 12 h 29 min

    […] la ville par vous-même : Promenade : Un après-midi dans le quartier du Palais Royal Promenade : Itinéraire pour quelques heures dans Chinatown […]

  • Reply
    LoanNo Gravatar
    16 octobre 2014 at 16 h 55 min

    Combien de fois es-tu allé en Thaïlande pour en faire / combien de temps es-tu resté surtout pour nous écrire ce livre

    très bon livre d ‘ailleurs!

    • Reply
      gaspardNo Gravatar
      16 octobre 2014 at 19 h 17 min

      Combien de fois ? Je ne sais pas. Peut-être 15 fois ? 20 ? J’ai également vécu sur place pendant plusieurs années, mais le reportage du livre a duré 4 mois en sillonnant le pays du sud au nord.

  • Reply
    gaspardNo Gravatar
    16 octobre 2014 at 19 h 15 min

    Oh tu ne trouveras pas cette zone dans un guide. Pour localiser Bankrua : c’est derrière la maison de Jim Thomson, tu peux prendre le bateau de là ou marcher le long du canal pour découvrir le coin.

  • Reply
    Tout Pour PartirNo Gravatar
    23 mars 2015 at 16 h 18 min

    C’est un très beau récit et une belle description que tu nous donnes là, ça donne vraiment envie. J’imagine que ta valise a dû être bien remplie de souvenirs 🙂

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